Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, septembre 19, 2004 Arcanes -Que me veux-tu ?
-Je t'ai convoqué pour t'avertir. Toi comme tous les autres. Je t'ai laissé me mener trop longtemps, à présent ça suffit. Inversons les rôles. Ouvrons un cycle nouveau : j'ordonne et tu m'obéis. Je ne te demanderai rien, tu n'as qu'à me suivre, mais à distance, s'il te plaît.
-Tu sais que ça n'a jamais fonctionné comme ça. Je te trouve bien présomptueuse de vouloir me soumettre.
-On te dit puissant, mais ce monde où nous parlons c'est le mien. Tu existes tant que je dis que tu existes. Si je cesse d'avoir confiance en toi, tu disparais, et ce pouvoir, tu sais que je l'ai. Je suis capable de l'exercer. Tu veux un fauteuil, je t'offre un strapontin, et j'ai hésité avant de t'offrir autant.
-Tu es au courant que des comme toi il y en a beaucoup ?
-Je sais bien. Mais tu sais l'étendue de mes qualités, tu sais ce dont je suis capable. Si tu t'étais un peu plus occupé de moi je n'aurais peut-être pas eu à te poser cet ultimatum.
-Voilà les grands mots ! Un ultimatum !
-Les grands mots, tu connais, il me semble... On ne te sert que ça à longueur de journées. Ne prends pas à la légère ce que je te dis. Un dernier mot et notre entretien prendra fin : si tu t'avises de persister dans tes petites habitudes, non seulement tu disparaîtra, mais je te remplacerai. Et pas par l'un de tes collègues, qui sont tous aussi pense-petit que toi, non, par un Autre, dont l'écrasante supériorité t'atteindra jusqu'aux confins où tu chercheras à te cacher. Tu sais très bien que je n'ai jamais voulu te comparer, mais si tu ne m'écoutes pas, tu souffriras par où tu as péché. Et ta jalousie est légendaire, tu l'as suffisamment vantée à qui voulait l'entendre. Pèse bien tout cela avant de t'adresser à moi à nouveau.
9:33 PM