Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, septembre 20, 2004 Succession d'éléments Je me prépare à aller faire des courses au supermarché du coin pour la soirée du lendemain. En passant, une question me vient. Une question dont je n'ai pas la réponse, dont je ne sais même pas si ça a du sens de se la poser. Même une ou deux bonnes heures après l'avoir écrite, je ne sais pas s'il faut répondre oui ou non. Je ne sais pas si je saurai un jour, et je ne sais pas si c'est très important en soi.
Ce que je sais, c'est qu'après avoir écrite cette phrase, après l'avoir parcourue des yeux, j'ai senti quelque chose monter très vite et de très loin une sorte d'explosion interne qui chercherait à sortir par tous les moyens. J'ai commencé à frapper des poings sur mon bureau, mais à la limite de la douleur, ça ne suffisait pas, en moi j'avais toujours cette chose qui me faisait de plus en plus mal. Un conflit limpide : détruire ou se détruire. La première fois que ce conflit m'apparaissait aussi clairement.
Je suis allée dans la cuisine comme une somnambule, et là j'ai jeté au sol un bocal vide posé sur le rebord de la paillasse. Détruire ou se détruire. J'ai dû le jeter assez fort, parce qu'ensuite j'ai constaté qu'il y avait des morceaux de verre jusque dans les endroits les plus incongrus, même dans d'autres pièces. Je me demande si dans certains cas rester dans les limites du raisonnable n'est pas le poison le plus subtil qui soit pour asphyxier les êtres. Cette découverte me trouble et sur le coup je ne sais plus dans quelle direction il faut lutter. Ce que je sais c'est que c'est la première fois que je décide de détruire au lieu de me détruire. Il est trop tôt pour tirer une quelconque conclusion.
Je résiste toujours au deuxième quart de Lexomil. Trouver un équilibre, bordel, trouver une solution. Je pense à Kobal2.
Si j'ai vraiment envie de pleurer, je le prends, ce deuxième quart.
Au moment où j'écris ces lignes, Lexomil vient de gagner.
Tiens non, finalement peut-être pas.
8:44 PM