Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, octobre 26, 2004 Première tentative L'automne est une belle saison, une saison où l'on presse le pas pour engranger l'espoir et la chaleur dont on aura besoin pour tenir dans toute cette période d'avant le printemps où l'espoir sera à nouveau permis. Je n'arriverai pas à dire ce que je ressens maintenant. J'ai des pensées qui fusent dans tous les sens, c'est la deuxième fois que je viens ici pour effacer des phrases entières, des phrases vraies, du moins quand je les écris. Ca ne rime à rien. Rien ne rime à rien. Je suis paralysée. Ce que je pense me paralyse. Je suis presque incapable de faire quoi que ce soit d'un minimum constructif. Je n'arrive pas à me pousser vers la douche. J'ai quand même réussi à me faire à manger. Je suis bloquée. Les jambes coupées, j'ai du mal à me tenir debout. Ce que je ressens et pense m'effraie, me tire dans tous les sens, m'écartèle, et tout ce que je peux faire c'est avoir mal, et être bloquée, immobile. Je sais qu'avec de la volonté je pourrais "faire des choses". M'occuper de moi par exemple. Des choses, des projets intéressants, j'en ai une bonne quantité sur le feu, sans compter ceux qui sont en gestation dans ma tête. Mais me mettre à agir sur ces fronts alors que Le Front, l'amoureux, reste sans solution, ça me semble précisément un manque de respect à cet amour. Je crois pourtant que c'est ce qui est attendu de moi. Je crois aussi que je préfère quitter ou être quittée dans le meilleur de moi qu'en loque accablée. Qu'on en finisse une bonne fois pour toutes, au moins avec la charité chrétienne. Ce qui est triste, c'est qu'avec cette démarche disparaîtra une chose qui mérite l'adjectif de "fondamentale". Je vais donc bouger, à partir de maintenant. C'était le but de ce post : me forcer à le faire. Je ne sais pas combien de temps durera l'expérience, si ça se trouve, le temps que j'aie quitté Blogger, je me serai déjà dégonflée. Certains appelleront ça du recul, de la maturité. D'autres appelleront ça du mensonge. La seule chose que j'aie à répondre à ces derniers, c'est que si on me demande si je suis heureuse, il faudra s'attendre à une réponse désagréable. Allez, c'est parti.
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