Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, avril 03, 2005 Journal sous bécasse Me voilà de retour. Un jour je m'occuperai de mon blog plus sérieusement, je vous abreuverai de mille choses futiles et moins futiles, vous pourrez peut-être comprendre un peu mieux certaines choses, mais pour le moment c'est la vie qui prend toute la place. Une vie un peu compliquée. Nava est revenu cette semaine pour quelques jours d'entretiens divers. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir que les choses déraperaient. Je me suis contentée de laisser le cours des choses reprendre une tournure plus naturelle. J'avais pourtant lutté pour que la frustration physique ne vienne pas trop interférer dans l'histoire, mais rien à faire, mon corps avait envie du sien. La chair est faible ? Elle est parfois plus intelligente que l'esprit qui s'embrouille et ne sait plus où il en est. La chair au moins sait ce qu'elle veut. Compliqué de définir une relation d'amitié de cette manière. Mais de toutes façons la vie est toujours bien plus compliquée que ce que l'on croit, alors... Je me sens bizarre en ce moment. La fatigue n'aide pas, je n'arrive pas à dormir correctement, et ça fait longtemps, longtemps que ça dure. Notre rupture m'a sensibilisée, j'ai du mal à supporter certaines choses sans grande importance. Je repars aussi dans mes grands délires, ceux qui étaient capables de m'empêcher de dormir tellement je suis surexitée à l'idée de les mettre en place. Des choses que je garde pour moi jusqu'à ce que ça ait du sens d'en parler à quelqu'un. C'est compliqué cette histoire avec Nava. J'aimerais encore pouvoir compter sur lui, mais j'ai perdu la légitimité de l'amoureuse, je ne suis plus que l'amie. Dans ce contexte, émettre une critique c'est s'exposer à s'entendre dire qu'on n'est plus ce qu'on était... Mais la question n'est pas là. Ca pourrait, mais ce n'est pas le cas. Pour ma défense, je dirai au moins que je suis capable de ce que j'attends. Ca ne va pas que dans un sens. Les choses vont encore évoluer, de toutes façons, dans un sens ou dans un autre. Ca ressemble à une grosse machinerie dont on saisirait pas vraiment les rouages. Ca va se clarifier. Ce que j'aimerais c'est que parmi tout ça, on trouve notre propre chemin, le mode de relation qui nous conviendra. J'ai déjà vécu des situations dans ce genre, je crois être en mesure d'assumer ça. Et d'en faire quelque chose de bien.
9:08 PM