Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, octobre 20, 2005 And I don't ever want to feel like I did that day Les larmes tombent finalement. La gorge nouée, je passe ici pour essayer de la dénouer avec des mots. Il y a quelques mois, un jeune homme inconnu sur un pont me disait avec un air un peu méprisant : "dis-moi, tu est une romantique, toi". On sentait bien que ça le gênait. Ce qu'il mettait dans le mot romantisme, je suppose que c'est un peu ce qu'on peut voir à la télévision, ou sur Internet à l'époque de la Saint-Valentin. Combien de gondoliers dégoulinants de loooove j'ai pu assommer dernièrement ? Une bonne matière première pour modeler le fameux prince charmant pourtant. Bien éduqué, cultivé, mèche au vent, physique agréable, qui tient la porte quand il est accompagné d'une fille. Ah oui, et drôle. Le parti idéal n'est-ce pas ? Ca a l'air bien pourtant, mais il manque ce qui colle avec la fille. La fille, il lui faudrait autre chose. Un truc qui est pas dans la liste.
Il y en a eu, des gens pour me dire que j'attendais le prince charmant (il y en a même eu un pour me dire, il y a moins de deux ans, que j'étais une fille à n'aimer qu'un seul homme, s'il me lit j'aimerais bien qu'il se manifeste, je suis incapable de me souvenir qui a pu me dire ça).
Mais peut-être que je me trompe, notez. C'est peut-être ridicule d'attendre autre chose que le petit package de base "pas violent-pas trop con-pas trop fade-pas trop égocentrique", espérer apprendre au contact de quelqu'un dans un échange mutuel, espérer une réciprocité de sentiments, espérer un peu de vrai même si ça veut dire affronter toutes ses angoisses les plus informulées, espérer créer une manière de vivre, d'aimer qui me convienne et qui convienne à ceux que j'aime et que j'aimerai. Etre portée toujours par le principe de l'émulation qui fait qu'on devient un peu plus soi au contact des autres. Et puis vivre d'autre chose que de nourritures synthétiques et creuses, vivre d'autre chose que d'expédients, rattraper en une poignée d'instants toute l'éternité que d'autres cherchent, ailleurs, autrement.
12:33 AM