Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, octobre 20, 2005 Vide-poches, vide-crâne, vide-mots Bon, finalement j'ai laissé le post de la nuit dernière. Ca avait du sens au moment où je l'ai écrit, et ça reste moi jusque dans mes côtés les plus "caricature de moi-même". Tout ne se passe pas toujours sans heurts (comment ça, vous êtes au courant ? ;)). Le léger problème de ce blog c'est que quand ça va pas très bien j'ai tendance à venir m'y calmer. Quand ça va bien, quand je me rappelle du sens du mot "allégresse", je ne prends pas forcément le temps de goûter ces instants suffisamment pour venir mettre un mot ici. Du coup j'apparais sans doute comme une sorte de Calimero-c'est-vraiment-trop-injuste. Ce qui me trouble, c'est qu'il y a eu un moment où j'avais vraiment besoin d'autres personnes pour m'aider à tenir. Je m'étais peut-être créé ce besoin mais il était devenu bien présent. Mes problèmes m'enfoncaient jusqu'au fond de la cuve à chagrin, et je me demandais chaque fois si j'arriverais à remonter, si j'en aurais l'envie, cette fois encore. Aujourd'hui, j'ai mes faiblesses, il y a des moments où j'aurais très envie qu'on me soutienne. Entre l'envie (même la plus forte) et le besoin, il y a une petie différence. Qui fait que j'enchaîne, qui fait que mon monde ne s'arrête pas de tourner autour du soleil. Qui fait que même au milieu de la houle, j'arrive même à apprécier ce qui vient. Va finir par se poser le problème suivant : si je ne suis pas à l'article de la mort, mais que j'ai vraiment envie d'aide, quelle légitimité je pourrais bien avoir à la demander ? Déjà dans les situations de vie ou de mort, j'ai du mal à demander de l'aide, alors là, ça promet d'être coton. Là, vous commencez à vous ennuyer et vous vous demandez quel est le lien avec le titre. Vous pouvez vous le demander longtemps, puisque le lien il se fait avec la suite du post (je transitionne comme je peux, je suis un peu fatiguée encore quand même).
Je me promène avec des phrases qui me reviennent tous les jours. Un petit éventail de phrases, qui évolue au fil du temps. En voilà quelques unes (bien entendu, sous prétexte que je veux en parler ici, elles se font timides). C'est le bazar, vous avez raison. J'ai mis en italiques les citations d'auteurs qui me font résonner quand j'en ai assez de (me ?) raisonner. Le reste, c'est des réflexions que je mène en boucle et qui prennent toujours la forme de la même phrase, des fractions de scénarii improbables. Des choses que j'ai dites à des moments importants. Des choses que j'aurais aimé dire.
"These are the seven stars with their seven rings"
"Je suis le ténébreux, -le veuf, -l'inconsolé Le prince d'Aquitaine à la Tour abolie Ma seule étoile est morte et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie"
"-Je pénètrerai toujours plus profondément en toi que l'inverse. -On parie ?"
"Sometimes I feel Like I don't have a partner Sometimes I feel Like my only friend Is the city I live in"
"-C'est ridicule, ce que vous êtes en train de faire. -Et c'est la raison principale pour laquelle nous le faisons."
"Je t'aime de tout mon coeur - Quelle phrase étrange. Je n'arrive même pas à la prononcer."
"Votre orgueil vous étouffe. Bientôt plus personne ne pourra rien pour vous."
"Ô mon souverain roi Me voici donc tremblante et seule devant toi"
"Je suis belle, ô mortel ! comme un rêve de pierre."
"Si vous ne m'appelez pas je vous mords."
"La lune a des cicatrices, elle."
"Défends-toi ! Par respect pour tout ce en quoi nous avons voulu croire, bats-toi !"
"I need your arms around me I need to feel your touch"
"Soma-sêma. Saloperie de fonds culturel."
"Regarde moi attentivement. Tu me vois pour la dernière fois."
"Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron, Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée Les soupirs de la sainte, et les cris de la fée."
"Rassurez vous, je suis très surfaite. On se lasse vite."
"Ah, Déesse, Déesse !"
"-Excusez moi, mais il me semble que vous êtes en train de tenir deux mains ; ne pensez-vous pas qu'il serait important d'en lâcher une ? -Je ne pense pas que cela sera nécessaire."
"Je suis venue pour jouer mon rôle jusqu'au bout."
"-Il est à moi, vous m'avez bien compris ? -Vous savez comme moi que ce n'est pas en enfermant quelqu'un qu'on se l'attache."
"Debout, femme royale !"
"Tout fuit Tout passe. L'espace efface le bruit."
10:08 AM