Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
jeudi, janvier 30, 2003  
Bonheur
Le bonheur est une idée neuve en Europe (Saint-Just).
Mon pauvre Saint-Just, si tu savais combien elle est encore neuve aujourd'hui... C'est à peine si on a osé toucher à son film plastique...

11:17 PM

mardi, janvier 28, 2003  
Visage de lune
Petite éclipse de vendredi après-midi à maintenant... C'étaient les jours Nava. Je vous aurais bien prévenus, mais il est venu me cueillir par surprise à la faveur d'un faux rendez-vous avec Thiom qui était de mêche... J'ai foncé dans le panneau.
Ensuite ? Une soirée hype avec de la gloire en branches, dans une ambiance de boîte hype(r) bruyante (on est pas restés longtemps), un excellent spectacle, Shakespeare, le Défi, un excellent film, le Château dans le ciel, un petit tour au Louvre, un excellent petit bar dans le marais, sans trop de bruit : les Etages. Voilà pour la publicité. Ca ne dit rien tout ça. Ce qu'il faut dire, c'est que Nava continue à m'étonner par sa capacité à prendre les problèmes à sa manière à lui, à me donner confiance là où il n'y en a pas. Des réflexions fournies qui nous vidaient pour un temps, mais qui font avancer les choses dans une direction qu'on appellera par commodité "la bonne" ;) Et puis on était bien, tout simplement. Ca tournait à l'intimité, la vraie, avec les rires, les petites piques qu'on peut se lancer parce qu'on sait que l'autre saura les attraper avec le sourire.
Ca m'ennuie, je n'ai pas le temps d'en parler davantage pour le moment : il faut que j'aille faire une course urgente. Tout ce que je voulais dire, c'est à ceux qui m'ont écrit récemment : je ne vous oublie pas. Et à ceux qui ne m'écrivent pas : mais qu'est-ce que vous attendez ?

2:23 PM

jeudi, janvier 23, 2003  
Architecture glaciale ?
J'ai effacé le post que je viens d'écrire... Parfois je me sens bien lasse ;)
Donc, je sors d'une lourde séance de boulot soutenu, et je prends le chemin du métro Trocadéro pour gagner du temps. En arrivant, la perspective sur la Tour Eiffel me rappelle un passage du roman de JB. Un très joli passage, où un jeune homme venu d'un ailleurs légendaire confère les pouvoirs de Pneuma à une jeune fille en posant ses lèvres sur les siennes. Joli, troublant. Je m'en souviens encore.
Mais ce qui m'amène ici, c'est ce que j'ai vu sur la façade arrière du bâtiment de gauche. D'abord je n'ai vu que ces deux mots : "sans désir"... Piquant, pour un bâtiment à l'allure si austère... Je m'approche. Et voilà ce que je lis. En souriant, je note ; voilà ce que ça donne :
Il dépend de celui qui pense
que je sois tombe ou trésor
que je parle ou me taise
ceci ne tient qu'à toi.
Ami, n'entre pas sans désir

Je n'arrive pas à me convaincre que je n'ai pas inventé cette inscription...

10:24 PM

mercredi, janvier 22, 2003  
Message personnel
Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher, Thiom, il faut que tu dormes et que tu te regardes marcher.
Merci de votre attention.

11:35 AM

mardi, janvier 21, 2003  
Coïncidence...
Je me suis rendue sur un site que je porte en grande estime, et j'ai eu le plaisir de lire un nouveau message sur ledit, celui du 21 janvier. Je progresse dans ma lecture, et je me dis : "tiens, ça c'est intéressant, ça me fait à la fois penser à mes réflexions de ces derniers jours et à des discussions qu'on avait eues avec Nava sur l'égoïsme"... Et puis au bout d'un moment, je tombe sur une version masculinisée de ce que j'avais dit il y a quelques jours... J'allais dire que j'avais une certaine communauté de pensée avec Chien Fou en ce moment, mais la coïncidence parle d'elle-même... Courage camarade, au moins tu sais que tu n'es pas tout seul ;)

11:52 PM

 
Quelque chose est en train de se produire
Voilà quelques jours que je m'en rends compte, et ce soir, c'est particulièrement sensible. Les derniers faits : je suis rentrée dans une copine d'un groupe avec lequel j'aime à passer du temps. Une copine, pas celle que je préfère du groupe. J'ai beau lutter, il y a chez elle quelque chose d'obtus, d'autoritaire, et d'un peu con qui ressort régulièrement dans son comportement. Et samedi dernier, alors qu'elle disait une énormité pleine d'a priori, qu lieu de me la fermer (et de me mépriser de la fermer), j'ai commencé à démonter son truc. Devant tout le monde. Et sans ménagement. Ca faisait des lunes que j'essayais de modérer ses propos, sans grand succès. Je crois qu'elle a toujours été première de la classe, elle est habituée à avoir raison et à ce que tout le monde alentour le lui dise. J'ai été cinglante, mais rétrospectivement, je me suis trouvée assez juste. Ca a jeté un froid.
Il y a quelques jours, je me suis fâchée avec un correspondant mail qui m'avait rencontré via le présent espace. Triste histoire. Ce qui m'a surprise, c'est combien les rouages qui se sont mis en place pour que finalement on se brouille étaient clairs à mon esprit. Jusqu'à la dernière faiblesse dont j'ai fait preuve, de ne pas donner suite et de laisser parler mes émotions plutôt que la raison. J'ai touché l'une de mes limites : ça aussi, c'est assez nouveau que je les voie avant d'en subir les conséquences...
On m'a appelée deux fois récemment pour me demander de faire des conférences d'histoire de l'art, avec une bonne petite rémunération... Je crois que pour la première fois, je ne suis pas tombée d'étonnement qu'on me demande d'intervenir, à moi, la larve blanche (ou plutôt la Chenille Bleue :)).
Hier, j'ai fait une lettre de recommandation à une jeune fille qui faisait des recherches sur un sujet que j'aime beaucoup. Je n'ai quasi aucun statut en histoire de l'art, et j'ai écrit une lettre dont le ton dégagé me ferait presque passer pour un maître de conférence ou même un professeur... Bah, de toutes façons, le sujet de cette jeune fille, je le connais mieux que bien des maîtres de conf dans le domaine, alors...
Et puis il y a des gens qui arrivent jusqu'à ma boîte à mails, comme cette jeune fille Fouteuse de Joie, comme ce scrouchfougniuuuu, qui ne m'a toujours pas répondu pour me dire que oui bien-sûr il me réservait le mois de mars, pas de problèmes. Et puis des gens qui me suggèrent d'aller voir là-bas et là-bas aussi si j'y suis (ça me fait rougir, mais chut, ne le répétez pas ;))... Et puis Akelia qui me dit que peut-être on pourrait se voir... Des gens dans mon monde... le vrai, j'entends... Ce qui me fascine, c'est la rapidité avec laquelle je réponds à ces mails, sans prendre une semaine pour m'interroger sur le pourquoi du comment. Il y a quelque chose de naturel dans tout ça qui me sidère et qui se situe à l'opposé de l'image (trop) posée que j'ai généralement de moi... J'ai pensé que j'allais regretter certains mails envoyés si rapidement, mais même ma participation au calendrier continue à me sembler une bonne idée... Reste à espérer que mon diable de Tasmanie préféré accepte de me donner le mois de mars...
J'ai mes peurs, comme par exemple celle d'être trop bizarre ou trop exigeante pour qu'on s'intéresse durablement à moi, mais quelque part, je sais que je ne me compromettrai pas à accepter une situation qui ne vaut pas vraiment la peine d'être vécue (et pourtant j'ai peur !). Mais j'ai l'impression d'avoir une espèce de guide interne qui maintient le cap... J'ai l'impression que je commence à prendre de plus en plus confiance en moi... Comme disait la mère du petit Corse, "pourvou qué ça doure !".
Et en plus, j'ai appris récemment à écrire en italiques, c'est dire si quelque chose est en train de se passer...

10:30 PM

jeudi, janvier 16, 2003  
Perfect Wife
En rentrant de cours, ça a commencé à monter. J'ai commencé par penser à Brun qui devait déjà être à l'appart avec Thiom, puis par association, à Mathieu, puis à la phrase qu'il avait sortie à Thiom quand on avait des problèmes : "Moi je croise une fille comme ça dans la rue, je l'épouse tout de suite". A Thiom, ouioui. Et oui, il savait que Thiom était déjà marié avec moi, mais bon...
Très gentil de sa part, comme toutes les personnes qui ont la drôle d'idée de s'intéresser à moi. L'enfer est pavé de bonnes intentions. Or justement, mon enfer, c'est ça. Je ne suis pas la petite femme idéale de quiconque, c'est inutile de me dire qu'il faut que je fasse ci et ça pour m'aider à devenir telle, je n'en ai pas envie. A force de vouloir m'"aider", on me passe à côté. C'est vexant, reconnaissez...
Je ris fort ou je souris imperceptiblement, je sors des blagues de cul quand j'ai l'esprit à ça, je me drape dans une jupe serrée pour aller danser le tango avec un taiwanais, je mange au Mac Donald's et je trouve ça très bon, j'ai des chaussures à plate-forme, je serai une petite fille pour petites grand-mères adoptives si ça me vient, j'écoute les Maxi Kouette à donf, je dis "à donf", je vais aller danser samedi (en faisant des bonds de kangourou épileptique) et peut-être faire la bise à Kobal2, tiens, j'écrirai à "poussin jaune" pour lui dire que je ne voudrais de lui dans mon lit pour rien au monde, étant donné la qualité de sa petite nouvelle pseudo-érotique, comme du reste de ses réflexions d'ailleurs. Ah et puis je rédigerai un vrai bon article de recherche dans mon domaine, et cette fois-ci, il sera publié (enfin on croise les doigts). C'est tout ça ensemble, ou rien du tout. Want some more ?
Etre une petite femme idéale est malheureusement trop contraignant : cette simple pensée commence déjà à m'asphyxier. Inutile de me regarder avec des yeux de merlan frit, pour ensuite me faire les gros yeux comme à une petite fille fautive parce que je m'éloigne du contrat tacite que vous n'avez du reste passé qu'avec vous-mêmes. Ca fait depuis mes quatorze ans que vous vous acharnez, mais vous perdez votre temps, aujourd'hui c'est certain. Je suis au regret de vous annoncer que je ne serai qu'une "moi" idéale, parce que c'est le projet que je me suis fixé. Et ce n'est que dans le cadre de ce projet que je peux accueillir vos critiques.
Quelqu'un trouve quelque chose à redire, peut-être ?

10:53 PM

 
On connaît la chanson...
Cet après-midi, j'ai acheté des Croissants de Lune dans la rue de Cadix. Je portais une robe de velours, mais je ne crois pas qu'on puisse inférer quoi que ce soit de mes yeux.

12:55 AM

mercredi, janvier 15, 2003  
Citation-clé
Il ne vaut la peine de vivre que si l'on a envers la vie des exigences sans mesure : tout ou rien ; attendre l'inattendu ; croire non pas en ce qui n'existe pas en ce monde, mais en ce qui doit exister en ce monde ; tant pis si cela n'existe pas encore et ne doit pas exister longtemps." Alexandre Blok.
Et il ajoute : "Mais la vie nous le rendra car la vie est belle". Sur ce point nos pensées se différencient très légèrement. Ouf, j'ai cru qu'un mort avait lu et retranscrit mes pensées plus de cinquante ou soixante ans avant ma naissance... :)

11:50 AM

mardi, janvier 14, 2003  
Emmène-moi danser dans les dessous de ville en folie...
J'ai envie de danser. Ca fait quelques jours que mon tapis est le théâtre de mes gesticulations diverses et variées.
Et comme le monde entier conspire à mon bien-être, voilà que j'apprends que la soirée Oui-FM, c'est samedi soir à Galz'art, à partir de 21h...
Il se pourrait que j'y aille :)

3:08 PM

lundi, janvier 13, 2003  
Je ne le fais pas tout le temps...
Ce n'est pas par manque d'inspiration, mais elle continue à me filer une pêche d'enfer, cette petite chanson de l'album de Frandol...

Elle ira loin, la petite nouvelle
elle court déjà dans la rue
tu te frottes les mains, vieille maquerelle
d'un air entendu

bien maquillée, bonne à tirer
elle excelle question racolage
tu la fais monter, monter, monter
la petite nouvelle s'étend sur les pages

elle est sensationnelle
la petite nouvelle
elle est sensationnelle
la petite nouvelle

elle estencore toute fraîche,
la petite nouvelle
elle excite les oreilles tendues
faut voir comme elle se dépêche,
la petite nouvelle
tu ne la perds pas de vue

elle est sensationnelle
la petite nouvelle
elle est sensationnelle
la petite nouvelle

elle sera bientôt usée, bientôt
mais il en restera toujours quelque chose
des enfants de potin, fardés, traverstis
au service de la raison close

elle est sensationnelle
la petite nouvelle
elle est sensationnelle
la petite nouvelle

Frandol - Rumeur.

Dommage que je ne puisse vous mettre le mp3, ça vaut son pesant d'amandes grillées...

12:40 PM

dimanche, janvier 12, 2003  
Une année prometteuse...
Au lieu de plomber l'ambiance avec ma dernière découverte sur mon lourd passé, je préfère saluer chacun de ceux qui ont eu la cran de participer au fantastique Calendrier des Bloggueurs. Messieurs, je vous salue. En plus, ça fait découvrir des blogs que je n'ai pas l'habitude de fréquenter... Attention, mesdemoiselles et mesdames, voici les dieux de la blogosphère !

1:25 PM

 
Sprint au ralenti
Dans une demi-heure, normalement, un ours blanc débarque chez moi. Ou pas. On avait parlé de confirmer hier après-midi, mais hier après-midi j'étais occpuée à me relever de l'accablante constatation que mes week-end seraient amputés de leurs samedi matins... C'est dur à accepter. J'ai eu beau faire preuve de la plus élémentaire mauvaise foi, rien à faire, les cours que je vais suivre sont exactement dans la ligne que je voulais me fixer pour mes révisions...
Ce qui est très curieux, c'est qu'il est évident que je vais les suivre, cette année, ces cours, même les cours qui concernent les épreuves qui suivent l'admissibilité. J'y crois. Un jour il y a un jeune homme aux yeux bleus qui m'a dit, me tirant les tarots, que je pouvais faire à peu près ce que je voulais. Il suffisait de savoir ce que je voulais. Pour la version rationnelle, Thiom m'a souvent tenu le même type de discours à d'innombrables reprises. Je crois qu'aujourd'hui j'ai compris.
Vous croyez qu'on peut se doucher, redresser une piaule aux allures de terrier de petit rongeur et faire un cake aux fruits confits, tout ça en une demi-heure ?
Je suis en train d'écouter le live d'Alanis Morissette. Ca me rappelle qu'il y a quelqu'un à qui je n'ai pas écrit depuis longtemps.
EDIT : je ne crois pas aux tarots, mais je reste fascinée par le pouvoir d'auto-suggestion que suscite une séance de lecture de tarots (que ce soit dans la négation ou la confirmation de ce qui est dit, d'ailleurs...).

11:32 AM

samedi, janvier 11, 2003  
Message personnel
"Blanche Neige, tu vas roter du sang".
Bon. Bonbonbon. Sinon, je voudrais que tu saches que j'ai vu tes efforts, et je t'en remercie. En même temps, chez les nains, c'est Blanche Neige qui fait la vaisselle...

5:30 PM

vendredi, janvier 10, 2003  
Evasion
Ces derniers mois, j'ai des flashs. Une petite histoire d'à peine trois secondes, un instant.

Je reçois un recommandé à mon nom, mais rien de ce que j'y lis n'a de sens. C'est le début d'une série où la tendance des courriers se précise.

Un homme arrive et me dit : tu as cinq minutes pour ramasser tes affaires. Bienvenue dans la marine marchande.

Deux inconnus. Lui est assis dans un café, contre une vitre. Elle passe dans la rue, se tourne vers lui et, sans aucune rupture de son mouvement, pose ses lèvres sur la vitre au même moment que lui. Puis elle s'éloigne du même pas ample. Il reprend sa lecture. S'est-il passé quelque chose ?

J'ai dans la tête quelqu'un qui me répète : je n'ai jamais aimé que toi. Je me détourne et je suis triste.

Je me vois en train de préparer les funérailles de quelqu'un de vivant. Je suis en colère mais je ne recule pas.

Assieds-toi, j'ai quelque chose à te dire.

Il s'éloigne en chantant dans une rue aux pavés mouillés.

Comment faire un séjour de trois semaines en Normandie en partant un mardi matin à 8h58 avec en poche un billet de 50 euros ?

Sur le mur il y a un nom et une phrase. Et un numéro. Ici s'ouvre une nouvelle ère ?

Si je marche dans un film, qui sera crédité au générique ? Que mettra-t-on dans le deuxième volet ?

Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait purement fondée et absolument fortuite à la fois.

Je lis trop de choses sur les surréalistes en ce moment.

12:59 PM

 
Eh oh, y'a pas écrit La Poste ici !
Sur les coups de six heures, je me présente à mon bureau de poste adoré. J'y attends mon tour avec des personnes fatiguées. Puis je finis par me retrouver devant une employée de l'établissement.
-Bonjour madame, je voudrais avoir des informations sur le principe de la poste restante, comment ça fonctionne...
-qu'est-ce que vous voulez savoir ?
-quelle adresse, il faut mettre, comment on retire le courrier, est-ce qu'il faut une pièce d'identité pour retirer le courrier, est-ce qu'on peut se faire envoyer du courrier à un autre nom que le sien ?
- (réponse dans l'ordre à mes questions, sauf à la dernière)
-oui mais est-ce qu'on peut se faire envoyer du courrier à un autre nom que le sien ?
- (vide)
-je souhaite écrire à une personne et je ne veux pas qu'elle ait mon nom ou mon adresse, est-ce que c'est possible de mettre un autre nom sur l'enveloppe ?
-si le nom se trouve sur votre carte d'identité.
-ça ne m'avance pas à grand chose...
-...vous voulez mettre un PSEUDONYME ?
Là, très clairement, elle me considère avec une expression de dégoût et d'étonnement mélangés.
-oui. c'est possible ?
-ah non, il faut votre nom sur l'enveloppe.
Je pensais que les employé(e)s de La Poste avaient une vie plus trépidante... Si ça se trouve, elle a appelé la police et à présent je suis fichée comme affiliée aux grands réseaux terroristes... Si vous n'avez pas de nouvelles de moi pendant un mois entier, c'est qu'ils m'ont embarquée pour me faire cracher le morceau, les raisons de ma question à la postière, et les noms de mes contacts en Afghanistan...

12:40 PM

jeudi, janvier 09, 2003  
Seuil de tolérance
"Moi je suis tolérant(e) parce que je ne critique personne". Qui a lancé cette vaste fumisterie ? Force est de constater qu'elle date...
"Moi je ne critique personne. Je suis gentil(le), j'ai l'esprit ouvert. Untel me tape bien sur le système avec ses histoires, mais je ne dis rien. Il y aura un moment où j'en aurai raz-le-bol, et là je cesserai de le fréquenter. Mais je ne lui aurai rien dit de méchant. C'est le principal, pas vrai ?"
Vous dont je recherche l'estime et l'attachement, cessez d'être "gentils", ayez le courage de me critiquer quand c'est nécessaire. Croyez que ce lien qui nous unit peut passer de soie à métal. Croyez que je suis capable d'accepter ces critiques comme l'une de vos plus ultimes marque de respect. Faites moi cette confiance là. Je n'en demande pas plus.

12:41 PM

mardi, janvier 07, 2003  
Le Vieux, la Vieille et le chocolat
Un petit Vieux et une petite Vieille dans la salle d'attente de Philippe Rance. Je suis dans une salle d'attente attenante, je ne les vois pas, mais je peux les entendre.
Passe une infirmière, ou bien une bonne soeur (l'officine du médecin se trouve dans les locaux d'un couvent, ça sent la soupe de légumes avec vermicelles et le laurier dans les couloirs). Elle demande des nouvelles du couple. La Vieille prend la parole. Elle se plaint de la vie, un peu mais pas trop de peur que le tout-puissant la lui enlève séance tenante. Elle se plaint du Vieux, un peu mais pas trop, de peur que le tout-puissant lui enlève séance tenante. Or justement le Vieux tousse ces derniers jours. C'est pour ça qu'on est là. A cause du Vieux elle dort moins, la Vieille, mais ça ira mieux, peut-être, après la consultation chez le médecin. La bonne soeur crache quelques paroles rassurantes et neutres. La Vieille reprend : le Vieux tousse beaucoup. La nuit. Tout le temps. Dans la journée aussi. Le seul moment où le Vieux ne tousse pas, c'est quand il est chez le médecin. La Vieille se tourne vers lui (tiens, elle vient de s'apercevoir qu'il était présent !), et essaie de lui faire comprendre qu'il faudrait qu'il tousse en présence du médecin. On dirait qu'elle s'adresse à une otarie qui refuse de faire tourner son ballon sur le bout de son nez quand il y a du monde. Justement, le Vieux tousse. La Vieille soupire contre cette vieille carne qui décidément n'en fait qu'à sa tête. Elle ne l'a peut-être pas bien dressé. La bonne soeur quitte la salle d'attente. Alors la Vieille continue à parler au Vieux : tu tousses beaucoup. Tu tousses beaucoup plus depuis hier soir. Tu as mangé du chocolat hier soir. Le Vieux commence à comprendre où elle veut en venir, grommelle en faveur de la précieuse substance, mais il est battu depuis longtemps déjà. Et la sentence tombe : c'est à cause du chocolat; je ne te donnerai plus jamais de chocolat. Le tout dans des intonations de voix où on sent l'angoisse qui point, l'angoisse d'être seule, de faire face au grand vide, une fois le compagnon de toute une vie parti on ne sait où dans une boite qu'on revoit dans son sommeil.
Pauvre conne de Vieille! Ton Vieux, il est déjà mort, et tu as contribué à le tuer. Tu lui pompes toutes ses envies pour maintenir en l'état tes angoisses, que tu refuses d'affronter. Et même dans cette mort artificielle, tu le rends malheureux. Ton crime est double, réveille-toi! Donne lui du chocolat, à ton Vieux, essaie de réparer un peu la frustration que tu lui infliges depuis de longues années. Fais le frémir, de chocolat ou d'autre chose, essaie de comprendre ses désirs, essaie de le comprendre, aime le au lieu de le posséder. Prends sur ta pension et va chez Jeff de Bruges, ou bien chez ce petit chocolatier du bas de la rue Mouffetard, ils y servent du vrai chocolat chaud. Epais comme à Turin. Turin, c'est loin, mais ce petit chocolatier, il est à peine à vingt minutes de cette foutue salle d'attente où vous vous exposez à une mort sous anesthésie. Debout!

2:31 PM

samedi, janvier 04, 2003  
Le paradis blanc
Ce matin (c'est à dire il y a moins d'une demie heure), en ouvrant mes volets, j'ai eu la surprise de constater ... qu'il neigait. Magie de Noël (en solde), clin d'oeil des grandes contrées de l'Est ?
Un spectacle qui va très bien avec One Rainy Wish de Jimi Hendrix.

2:19 PM

vendredi, janvier 03, 2003  
Après une petite pause
Je suis de retour chez moi. On se caille un peu, mais j'ai trouvé quelques cartes de voeux qui m'étaient adressées (sisi), disposées sur mon lit. J'en ai conçu un plaisir certain en même temps qu'une certaine perplexité : y aura-t-il une année où j'enverrai des cartes de voeux ? L'idée me semble saugrenue, j'ai du mal à déterminer pourquoi. Mais ce n'est pas grave, ça fait plaisir d'en recevoir. Je crois même que j'y répondrai, tiens.
Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas posté ici que je ne sais plus très bien par quel bout commencer. Tout raconter ? Ca me semblerait un peu trop réchauffé... Alors, pour résumer...
Strasbourg - lumières, canelle, vin chaud, tradition bien (chien de) gardée par le comité d'organisation des marchés de Noël, Bäckehoffe (orthographe approximative), Riesling, bretzels à peine sortis du four, pain d'épices. Beaucoup de nourriture, mais aussi quelques images qui m'ont rappelé un peu de ma vie outre-Rhin, quelque chose dans l'air, dans la couleur des maisons...
Après Strasbourg, l'Ile d'O. chez Claude. Petit Noël, petits cadeaux, pas mal d'alcool (excellent). De la chaleur des Noëls que l'on passe avec les amis de coeur. Ils ont tellement plus de valeur à mes yeux que ces petites comédies dramatiques des réunions familiales que j'ai connues dans le temps jadis...
Puis Bx. Un séjour prolongé, qui s'est achevé aujourd'hui. Nava. Petit jeu aux frontières de la décence, dialogues réels, un petit peu de travail (ensemble ou séparés), une certaine maîtrise des pauses. Bref, de la présence.
Et maintenant, Fabienne, tu fais quoi ? Je reprends mes activités. Je ne vous offrirai pas le chapitre sur les bonnes résolutions, ça me paralyserait. J'ai sur le feu quelques petits projets qui devraient bientôt porter leurs fruits. J'espère accomplir tout ça dans un état serein... Sinon, qu'importe, j'ouvre grand les bras pour accueillir cette nouvelle année, dont j'attends beaucoup. 2002 m'avait beaucoup apporté : la rencontre de Nava, la clarification de mes relations avec Thiom, une meilleure définition de moi, de ce que je veux, de ce que je ne veux pas. 2001, même avec ma séparation d'avec Thiom, a-t-elle été aussi productive ? Je me trompe peut-être du tout au tout, mais j'ai vraiment l'impression de mieux maîtriser ce que je peux maîtriser dans ma vie.
Je ne sais pas comment terminer ce post, alors je vous livre une révélation que j'ai eue le 23 décembre : Xas a de profondes ressemblances avec Taz, le loup de Tasmanie. Vous ne trouvez pas ? Regardez les archives photographiques de l'individu, ça me semble assez parlant. Bon, reste plus qu'à trouver une association de nymphomanes adulatrices de l'animal cartoonesque, et j'aurai fait ma B.A. de l'année ;)

11:42 PM

 
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