Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, avril 04, 2006 Bulletin de santé Vivante. Mais pas très bien. Les larmes affluent aux yeux tous les jours, ne tombent pas sauf dans des contextes où je peux me le permettre. Retour du Lexomil. Ca fait bientôt un mois que je suis dans cet état. Débordée. Par tout. Partout. Je ne manifeste pas contre le CPE parce que là j'en suis à d'autres préoccupations plus urgentes pour ma survie. Jetez moi des pierres. Si vous avez à attendre dans les cortèges, lisez En un combat douteux de Steinbeck. Moi j'ai trouvé ça très puissant. La fin est intéressante. Je trouve que ça ouvre des horizons, même si l'intrigue se place dans un autre context que le nôtre. Pour aller vite, je n'en conclus pas qu'il ne faut pas manifester, contre le CPE ou contre autre chose. Faudra peut-être en reparler. Sinon, j'ai trouvé un appart pas très loin de Bastille. Une toute toute toute petite chambre. Je deviens la Sorcière du Placard aux Balais. Sinon, j'ai trouvé un emploi. Mal payé, et précaire, hein, et bien plus qu'un CPE mais là encore on va pas s'engager dans une discussion trop longue. Je vais toucher le RMI. On me dit que je ne vais pas m'en sortir financièrement et on a même essayé de me faire croire que si on ne voulait pas me louer un placard dans le 17e c'est pour mon bien (ce qu'il faut pas supporter d'entendre parfois...). Enfin, tant que c'est des propriétaires dans le 17e arrondissement, je me permettrais bien de leur dire qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'est un budget honnête et que je les emmerde mais à un point... Mais je suis une fille bien élevée, hein. C'est vrai que si on en était venus à sympathiser on ne serait pas allés toutes les semaines à l'opéra. Ca tombe bien, l'opéra n'est pas encore dans la liste des choses que je considère comme vitales. En conclusion, ça bouge, et j'ai bon espoir que ça avance suffisamment pour que je puisse tenir sans m'effondrer avant que ça se calme.
3:06 PM