Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
mardi, avril 28, 2009  
J'ai le droit de dire (encore) que j'en ai un tout petit peu marre ?

Bon, j'avais trouvé un super appart dans la presque proche banlieue sud. Un appart que je te décris pas, tu vas comprendre pourquoi. Deux semaines de batailles pour rassembler les documents, puis vendredi un mail de l'agence disant qu'il y a un autre dossier qui part avec le mien. Tu sens le vent venir ? Ben moi aussi. Et ce soir j'ai la confirmation qu'il y a de belles enflures dans le domaine de l'immobilier. Je pestais contre mon agence qui n'avait pas fait un pas pour me faciliter la tâche quand j'ai dit que je m'étais faite agresser et que je ne pouvais plus envisager de rester ici, ben là j'ai un deuxième beau spécimen.
Du coup que j'en crève ou pas je reste là où je suis parce que vu le topo je passerais tout mon temps pour que finalement l'agence me dise que les candidats que j'aurai trouvés moi-même sont trop ou pas assez.

Bon j'en rigole mais c'est pas la forme olympique pour tout te dire. J'ai prévenu mes très proches que j'allais exceptionnellement avoir envie, mais surtout besoin d'eux. Une situation difficile à admettre, mais que je peux me permettre, dans une certaine mesure. Inutile de te dire que j'ai recommencer à me narguilériser la face. Y'a des moments où c'est pas le moment.
Une emmerde ne venant pas seule, Djer me fait un coup de trafalgar. Trois fois rien. Il va très bien mais dès qu'on gratte, la façade ouvre sur un malaise persistant. J'ai fait l'erreur de ne pas voir ça. Je n'aurais aucune légitimité à attendre de quelqu'un ce qu'il n'a pas, que ce soit temporaire ou permanent. D'autres peuvent me soutenir pour l'heure, et le principal est là.

Donc vu que je fais feu de tout bois, si jamais vous entendez parler d'un studio très abordable qui se libère en juillet, je suis toute ouïe.

Donc je reste dans mon appart folklo, avec mes voisins folklo. Ca ne durera qu'un temps.
Mais quand même... une baignoire, merde !

11:10 PM

dimanche, avril 05, 2009  
Un tout petit peu marre
J'étais en train de penser à ma propre élévation spirituelle, à mes relations amoureuses et à ce manque dont j'ai pris conscience depuis quelques semaines, quand j'arrive chez moi. J'ai vu du théâtre ce soir, de la bonne qualité. Je joue demain. Il est tard.
Je pousse la première porte, porte bleue. Remarque que la lumière est allumée, m'en étonne un peu, puis compose un second code, celui de la porte de mon escalier.
Derrière moi, un corps, qui me pousse, puis commence à tirer sur mon sac à dos. En bonne naive, que je suis, je me dis qu'il est bien pressé de rentrer chez lui celui-là, me retourne. Le mec est en train d'essayer de me piquer mon sac, qu'il tire aussi fort qu'il peut. Donne ton sac. Je résiste. Pas de lame, pas d'arme, et puis merde, un mois entier de paperasse. J'oublie, détail, que dans mon sac il y a un capsecope et un pied. Le hasard est badin. Le mec continue à tirer. Me tire hors de la cage d'escalier, me traine en me filant des coups de pieds pour que je lâche. Deux copains viennent l'aider parce que décidément il a pas l'air de s'en sortir tout seul. Et là je crie. Ma panique, ma douleur, ma colère. La colère de la proie facile. La proie facile qui lâche son sac, qui lâche le reste aussi parce qu'elle fait pas le poids. Bordel. J'aurais laissé mon sac, ils auraient fait quoi les trois mecs ? Mais j'ai pas lâché mon sac. J'ai droit, autant qu'un autre, avec des couilles entre les jambes ou pas, au respect, à ce qu'on ne me fasse pas chier, à ce qu'on ne me fasse pas peur.
Mais eux aussi ils ont eu peur quand j'ai commencé à appeler à l'aide. Criant à l'aide le plus fort que je pouvais. C'est rare de donner de la voix autant qu'on peut. Le plus ironique c'est que personne ne serait venu. Et que personne n'est venu. Personne.
C'est... fatiguant de passer pour une faible femme, proie facile pour de petits voleurs à la tire. C'est fatiguant. Ca me fatigue de me dire que j'ai eu de la chance de pas être tombée sur des pros, qu'ils n'aient pas sorti un couteau ou un arme à feu. Marre. Demain j'irai porter plainte. J'ai mal au dos.

Du coup je cherche un appart du côté du 14e, porte d'orléans, alésia, ce genre de coins, Denfert dans l'idéal. Si jamais vous entendez parler de quelque chose...

P.S. post écrit avec la moitié d'une bouteille de Manzana, je vais avoir envie de me taper la tête contre les murs demain. Youpi.

3:39 AM

 
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